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Cote d’Ivoire lurches towards civil war

Cote d’Ivoire (Ivory Coast) was West Africa’s economic success story in the early 1990s. When I lived in Ghana in 1993-4, Ivory Coast was where people in the region looked for economic opportunity… and where Europeans in the region went for $10 hamburgers and ice skating at West Africa’s sole rink. (Agnesa Paris has a lovely memory of those happier times.) But it’s been a very different story since 1999.

When Felix Houphouet-Boigny, who ruled Cote d’Ivoire from independence in 1960 to his death, passed away in 1993, Henri Konan Bedie became president. He won a pair of disputed elections, in part by splitting the country along geographic and ethnic lines to prevent his challenger, Alassane Ouattara, a Muslim from the north of the country, from running against him by declaring him a citizen of Burkina Faso. In 1999, Bedie was overthrown in a military coup, setting up six years of tension and violence pitting Ouattara and the (predominantly Muslim) north against Laurent Gbagbo and the (predominantly Christian) south.

French and UN troops have been keeping the peace in Cote d’Ivoire since 2004. But their presence is resented by President Laurent Gbagbo (elected in 2000), who blames many of the country’s ills on French colonialism and the close relationship France maintained with her former colony after independence. In November 2004, anti-French riots chased many European expatriates out of the country. Now similar violence is targetting the UN presence in Cote d’Ivoire. (The BBC’s timeline of events in Cote d’Ivoire provides lots more detail than I can provide here.)

The proximate cause of the violence was a report by international mediators recommending dissolution of the Iviorian parliament, which is closely allied with Gbagbo. In October 2005, Gbagbo was to stand for re-election – because violence made it impossible to hold elections, the UN put forth a plan that allowed Gbagbo to retain the presidency, but attempted to balance his influence by appointing Charles Banny, allied with the northern opposition, as Prime Minister. Gbagbo has proved resistant to ceding any power to Banny, and on Tuesday, his party announced that they were pulling out of the peace process, leading to speculation that Cote d’Ivoire is lurching back towards civil war.

One of the keys to Gbagbo’s staying power is a youth “movement” called the “Jeunes Patriotes” (Young Patriots). They’re a fiercely nationalistic group of students, soldiers and unemployed youth, led by the charismatic 33 year old Charles Ble Goude, who seems equally comfortable with hip-hop style as he is with anti-colonialist rhetoric. In late 2004, Ble Goude led mobs that attacked French troops and citizens in Abidjan and throughout the south of the country; now the target is the UN. On Wednesday, 2,000 of Ble Goude’s followers tried to storm the UN headquarters in Abidjan; Bangladeshi UN troops were forced to evacuate two bases in the west of the country. BBC’s correspondent reported yesterday that the Jeunes Patriotes controlled most major streets in Abidjan. Reuters is reporting today that Ble Goude has called off his supporters, declaring victory and asking them to disperse.

France would like the UN to increase the size of its peacekeeping contingent, increasing its effectiveness in preventing civil war from erupting again. US ambassador to the UN, John Bolton, appears to oppose the move, stating, “When a UN peacekeeping force becomes part of the problem, we have to ask ourselves whether the UN is contributing to the solution or not.” One wonders what Mr. Bolton would propose as an alternative. More French troops, who appeared to increase tensions in late 2004? AU troops, perhaps pulling the few peacekeepers they’ve been able to deploy to Darfur? Or perhaps the US is ready for a rare African intervention?

Brian of Black Star Journal refers to the Jeunes Patriotes as “terrorist mafiosi” and warns that Cote d’Ivoire may be heading towards the sustained strife and violence that neighboring Liberia suffered for years. Milton Madison, who lived in Cote d’Ivoire a few years back is equally unsympathetic to the Jeunes Patriotes: “In essence, they claim that they want their country back, but what they really want is to restart the civil war and that will end up in the deaths of countless people.”

Would love to hear about more people blogging this situation – I’d be particularly interested to know about pro-Gbagbo blogs, either in English or French. If you know of anything I should be reading, please let me know in the comments.

2 thoughts on “Cote d’Ivoire lurches towards civil war”

  1. Hi Ethan, I spent quite a bit of time in Cote d’Ivoire between 2000-02, and one of my Ivorian friends has been emailing me about the situation in Abidjan. Here is her take on it:

    “En ce qui concerne la Côte-d’Ivoire, le Groupe de Travail International (GTI) pour le suivi de la résolution 16 33 a semblé, à travers le compte rendu de sa dernière réunion du 15 Janvier, vouloir dissoudre l’assemblée nationale parce que son mandat était censé s’achever le 16 décembre dernier, alors que la 16 33 recommande le bon fonctionnement des institutions républicaines. Les manifestants estiment que non seulement, cela ne relève pas des attributions du GTI, mais que le pays étant dans une situation anormale, on ne peut pas révoquer les députés sans qu’il n’y ait d’élections en vue. Aussi proposent-t-ils que tout comme le Président de la République est maintenu jusqu’aux prochaines élections, le parlement le devrait également.

    Le Président du Nigéria, Président de l’Union Africaine, a dû venir ici Mercredi pour qu’une solution soit trouvée. A l’issue d’une réunion avec le Premier Ministre, le Président de la République et toutes les parties prennantes, une déclaration publique a été faite pour annuler la décision du GTI a qui on ne reconnait le droit de prendre ce genre de décision. Il appartient au Premier Ministre et au Président de la République de décider de quelque chose les jours à venir.

    En outre, les manifestants exigent un chronogramme précis pour le désarmement, parce que depuis bientôt 4 ans que dure cette crise, la communauté internationale dans toutes ces résolutions et accords affirme que le désarmement est impératif, mais dans les faits elle ne semble pas en faire une priorité. C’est pour cette raison que le leader de l’alliance patriotique, BLE GOUDE, a entamé une grève de la faim qu’il a dû interrompre hier sous l’intervention du Président. Mais un délai de 15 jours a été accordé par les patriotes pour qu’un chronogramme soit communiqué.

    En fait personne ne maîtrise vraiment le mouvement patriotique, amis il ont décidé de manifester désormais de façon très pacifique, notamment par des sitting. Ce qui est grave, c’est que les forces onusiennes tire sur eux à balles réelles. Cela a entrainné une autre revendication qui est celle du départ des forces onusiennes et françaises.

    C’est une situation assez grave que personne ne maitrise et qui peut dégénérer n’importe quand. Jusqu’à présent, il suffit de rester chez soi pour être tranquille, mais on ne sait jamais ! En plus il faut avoir la chance d’avoir suffisamment de vivres ou de liquidité quand ça arrive. Là on a été bloqués chez nous pendant quatre jours, depuis LUNDI. C’est aujourd’hui que la situation semble se normaliser. En plus, ce n’est qu’une trêve !

    Je crois qu’il faudra s’attendre et s’habituer à ce genre de troubles, chaque fois qu’une décision qui déplait au peuple sera prise ou chaque fois qu’une décision politique importante sera prise (il y aura toujours des mécontents), et ce, jusqu’à ce que des élections puissent se tenir. Encore faudrait-il que les conditions pour des élections soient réunies, le minimun étant le désarmement, la réunification, l’achèvement de l’identification pour actualiser les listes électorales.”

  2. Plan du Nangaman pour la Côte d’Ivoire de Demain
    (Issu de la causerie d’ADO avec les internautes le 22 novembre 2005)

    L’on dit le plus souvent que c’est à la place des sourds-muets qu’on parle. Et même ceux-ci ont un langage signe maintenant. Ouattara a parle en 2005. Il y a lieu de le faire parler. Ainsi, la réactualisation de ses propres mots s’impose. C’est pourquoi il faudra lire ces lignes et en faire le jugement que l’on veut. Elles englobent l’essentiel des questions que l’on peut se poser sur ce monsieur. Les titres intertextuels sont miens et le contenu réel est à Nangaman. Les erreurs de frappe et fautes des internautes, aussi bien que celles de ADO sont leurs. Je n’y ai pas touche.

    La Carte de Séjour
    Monsieur Alassane Dramane Ouattara, C’est vous qui avez institué la carte de séjour des étrangers en Côte d’Ivoire, en plus vous avez appellez vos militants à voter OUI lors du Référendum sur cette Constitution que vous voulez changer, nous avons les Films. Que voulez vous au juste Mr Ouattara?
    En ce qui concerne la carte de séjour, elle existe dans tous les pays. Le problème c’est qu’elle a été utilisée à des fins politiciennes. En ce qui concerne le référendum sur la Constitution, vous devriez savoir que le Constitution pour laquelle nous avions appelé à voter oui a été modifiée alors qu’elle était déjà publiée au journal officiel. Par conséquent, l’actuelle Constitution n’est pas celle pour laquelle nous avons appelé à voter et ne nous engage nullement.

    La Côte d’Ivoire de demain
    Monsieur, La Côte d’Ivoire traverse une crise politique, économique sans précédant, tous les indicateurs économiques sont au rouge, la fracture sociale est une réalité. Quel sera votre plan de reconstruction nationale dans l’hypothèse que vous serez élu Président de la République? Par ailleurs, comment compter vous réconcilier cette population si fracturée où le fossé entre les ethnies ne cesse d’approfondir?
    La crise économique et sociale que traverse notre pays demandera des actions vigoureuses et concrètes. Il faudra mobiliser les Ivoiriens autour d’un programme de reconstruction avec un gouvernement d’union nationale crédible et équilibré. Nous devrions également travailler avec nos partenaires extérieurs pour résoudre les questions relatives au commerce et à la dette. Les infrastructures, la santé et l’éducation devront faire l’objet d’une priorité et la recherche des bailleurs privés et publiques sera nécessaire. Pour toutes ces considérations économiques, les élections prochaines doivent mettre en place une équipe qui respectera l’Etat de droit pour attirer les capitaux ivoiriens à l’étranger et les investisseurs étrangers pour investir en Côte d’Ivoire. Je souhaite pour ma part que la politique d’exclusion prenne fin et que tous les Ivoiriens puissent contribuer à la reconstruction et au développement du pays à quelque niveau que ce soit pour garantir la paix et la stabilité. Je regrette de ne pouvoir répondre à toutes vos questions, car qui nous est alloué est épuisé. Je vous remercie infiniment de vos questions et je vous invite à consulter mon site http://www.ado.ci pour les informations complémentaires sur mon programme, mon parti ou ma modeste personne.

    La question passe-partout du FPI et des autres patriotards
    Quelle était votre nationalité quand vous bénéficiez d’une bourse d’études américaine, quand vous entriez nouvellement au FMI, quand vous deveniez vice-gouverneur de la BCEAO et quand vous signiez un acte notarié d’achat d’un appartement à Abidjan? Êtes-vous en mesure de demander publiquement et selon les procédures idoines la publication de toutes les archives concernant votre citoyenneté à toutes les structures qui les détiennent? Si oui, quand le ferez-vous?
    Je vous demande d’aller sur mon site http://www.ado.ci pour avoir toutes les informations relatives à ces questions de nationalité. Vous avez oublié de mentionné que j’ai été gouverneur de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest et Premier ministre du président Félix Houphouët Boigny, je vous prie d’arrêter d’insulter insidieusement le président Houphouët.

    Plan de sécurisation de la perle des lagunes et le pays par ricochet
    Croyez vous que votre sécurité sera un jour garantie à Abidjan?
    Je souhaite que les Nations unies aient la responsabilité de la sécurité à Abidjan et dans toutes les autres grandes villes de Cote d’ivoire. L’accord de Linas-Marcoussis prévoit le démantèlement des milices et la démobilisation des jeunes recrues de l’armée. Une fois ces conditions remplies je pense qu’Abidjan sera sécurisé, non pas seulement pour Alassane Ouattara mais pour tous les Ivoiriens et les personnes vivant en Côte d’Ivoire.

    J’ose espérer que la lecture a été bonne.

    Compile à New York
    Le 26 février 2006
    Par KONATE A. Siendou.

    Source: http://www.nouvelobs.com/forum/archives/forum_188.html

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